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samedi 1 décembre 2012

MA VISITE AU SILA 2012

J’ai visité le SILA 2012 le jeudi 29 Novembre. J’ai été accueillie par une ribambelle d’enfants en provenance de divers établissements scolaires. 

Mes remarques sont les suivantes : 
-C'est une bonne initiative de faire participer les enfants à l'évènement.

-Des livres permettant d’apprendre les ethnies ivoiriennes étaient disponibles. Le livre « les confidences de Médor » de Micheline Coulibaly a même été traduit en langues locales.

-Quelques livres étaient vendus à prix réduits.

-L’AECI association des écrivains de Côte d’Ivoire n’a pas eu de stand. Comment prétendre regrouper les acteurs de la chaîne du livre sans cette structure qui représente ceux qui sont le début de cette chaîne ? La mamelle nourricière de toutes les activités qui finalement ne sont que satellitaires ? Car finalement, sans éditeur ni librairie, un écrivain peut quand même écrire et imprimer son texte dans un cybercafé, le photocopier et le vendre à la criée. Les dédicaces ne sont pas suffisantes à mon humble avis pour dire que les écrivains étaient là.

-Je peux me tromper mais pour un salon dit International je n’ai vu que trois maisons d’éditions étrangères : Belin, nouveaux horizons et Michel Lafont partenaire de frat-mat. Le Sila 2012 est le premier salon littéraire auquel je participe mais je m’attendais à des délégations entières de différents pays avec des stands décorés de manière à mettre en exergue les traits de chaque culture exposante. Je pensais découvrir des écrivains d’Afrique, D’Europe, D’Asie… 



-J’ai entendu au détour d’une discussion que les stands coûtaient en moyenne 300 000 F CFA. Si l’information est vraie, comment espérer que la chaîne du livre soit dignement matérialisée avec ce montant qui constitue un facteur discriminatoire ? Je comprends mieux le nombre restreint des stands. 

-Le stand qui m'a le plus intéressé est celui où étaient vendus les ouvrages "Nouveaux horizons". J'ai repéré un livre qui malheureusement n'était pas à vendre. Il serait disponible à la bibliothèque de l'ambassade des Etats-Unis. Je pense y faire un tour dès que possible.

En somme malgré les activités autour de ce riche outil d’apprentissage et de divertissement, l’année du livre me laisse sur ma faim. Les communications n’ont jamais été assez agressives à mon goût, dans un environnement ou la lecture n’est pas un des loisirs les plus populaires. 

J’ai quitté le SILA avec deux ouvrages : « Kouassi Koko…ma mère » de Josette Abondio et un livre de méditation chrétienne.






















4 commentaires:

  1. L'affichage des photos est bizarre sur mon ecran - peut-etre il faut reduire leurs tailles. Moi, j'utilise picturetray. Merci pour l'article!

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  2. Oups!!! Merci pour la remarque ! Je viens de m'en rendre compte !!

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  3. pour avoir deja organiser de nombreux salons.... je trouve que 500000 pr un stand c kdo...
    vu la facon de le salon a été monté avc seuleman un mois entre l annonce du salon et son debut je trouve que les organisateurs s en tirent bien...
    On verra bien ce que ca donne l an prochain...

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  4. Je me suis rendu également au SILA 2012 et je suis d'avis avec ton article. Pour un événement comme celui ci on doit avoir une vrai campagne de propagande afin d'inciter les ivoiriens qui n'aiment pas lire à venir nombreux à ce Salon. Bravo...

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