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mercredi 14 avril 2010

RAS LE BOL: CÔTE D'IVOIRE YAKO

Hier soir, mon père , dans un élan de  nostalgie  bien compréhensible me parlait de la Côte d’ivoire d’avant! Quand doux était doux! Quand les ivoiriens ne manquait de rien et que rien non plus ne leur manquait. Quand les étudiants étaient bousiers et avaient des cars à leur disposition. Quand la vie coutait moins cher et  qu’avec 25 F, on pouvait avoir un pain. Quand la perle des lagunes brillait de tout ces feux!
Aujourd’hui la perle des lagunes a perdu son éclat. En fait c’est toute la Côte d’ivoire qui ne brille plus. Qu’arrive t-il à notre beau pays?  L’Eldorado africain, le carrefour du succès ou  tant d’africains émigraient pour rechercher le bonheur professionnel? Qu’est- devenu notre légendaire train de vie de pacha qui faisait  note fierté? Aujourd’hui, force est de constater que nous n’avons aucune raison d’être fier.  Le coût de la vie grimpe quand les salaire stagnent, donc baissent. Les ivoiriens souffrent! Nous souffrons! Nous avons faim!  Le portefeuille de la ménagère s’est tellement rétrécit qu’il a disparu! Partout c’est la désolation. Dans nos assiettes, dans nos maisons, dans la rue! Plus d’électricité, plus d’eau! Nous sommes retournés à l‘âge de la pierre taillée! Nanan doit actuellement se retourner dans sa tombe marbrée. Hai ? Les routes sont plus trouées que des passoires! On souffre et on nous parle de cinquantenaire!On va « cinquantener » quoi et pourquoi. Un pays balafré, mutilé, défiguré, où chacun fait ce qu’il veut selon ses moyens ? Yako pour nous qui n’avons pas de moyens, c’est nous qui souffrons, qui subissons et qui maigrissons. Qu’il ya t-il a célébrer? L’indépendance? Mon œil! Notre beau pays est devenu un grand fourre-tout, en faite un grand foutoir!

Et avec tout cela des inconscients se permettent de se faire la guerre pour le pouvoir! Ou plutôt des conscients! Même s’ils sont mauvais, ils savent au moins ce qu’ils veulent! Ils savent surtout que  100 F 200 F, 1000  F en plus ou en moins, sur une denrée ne va pas les empêché de manger! Ils brassent des millions! Bien acquis ou mal acquis, peu importe. Mais nous qui souffrons à la sueur de tout notre corps pour survivre, c’est nous qui sommes bêtes, stupides de donner nos poitrines, nos vies en sacrifice pour ces causes peu nobles!
Demandons un peu à la population de marcher pour lutter contre la vie chère! Quasiment personne! Mais il suffit qu’un appel à caractère politique soit lancé pour que comme un seul homme ignare, une marée humaine envahisse la rue, prête à braver, même la mort s’il le faut! Quelle bravoure mal placée! J’ai mal au cœur!

Ressaisissons nous ivoiriens,  ne soyons pas la mouche obstinée qui suit le cadavre jusque dans la tombe. Laissons les considérations politiques et les bassesses du pouvoir pour penser à notre pays, à notre avenir et à celui de nos enfants!

5 commentaires:

  1. Winston Churchill a dit un jour : « Plus loin on regarde dans le passé, plus loin on voit dans l’avenir ». cette citation prend tout son sens avec la situation actuelle de notre pays. Nous avons flambé, nous avons vécu à mille à l’heure ; mais sans prendre le temps de connaitre et comprendre d’où nous venons et vers où nous devons aller. Le miracle-ou plutôt mirage- ivoirien fut tout simplement une betise dans la mesure où nous n’avons pas fait de planification, nous n’avons pas préparé l’avenir… l’inconscience d’aujourd’hui est le résultat de l’insouciance des années 70. arranger le présent, c’était bien… mais préparer l’avenir, c’était encore mieux. Mais c’est typique de l’africain de ne pas voir plus loin que le bout rond de son gros nez. L’Afrique manque de vision ; voilà le problème. J’ai assisté un jour à un diner organisé par l’école dont je suis issu. Le parrain était Patrick Achi. Il nous a partagé l’entretien qu’il a eu avec le Premier Ministre malais. A sa question de savoir comment la Malaisie a pu amorcer son développement, le gentil monsieur lui a dit ceci : « il ne s’agit pas seulement de faire de gros investissements ; mais il s’agit aussi et surtout de former la population et plus important, de lui inculquer des valeurs ». Je comprends que les autorités d’alors ont voulu mettre la jeunesse dans les meilleures dispositions pour se former convenablement. Mais en la matière, je suis plutôt maoiste en ce sens qu’il est préférable d’apprendre à pêcher plutôt que de donner du poisson. L’essor actuel de la Chine lui donne raison…
    Le peuple n’est pas éduqué, il n’est pas formé, il est aveugle. Il est donc facilement manipulable. Et les tentatives de politiciens que nous avons le savent et jouent là-dessus. Nous nous faisons abuser en permanence. Nous mourrons, tuons pour des gens qui font la tournée des grands hôtels dans des salles climatisées au frais de la princesse pour savourer les services de call girls … une génération sans répères, sans principes, sans valeurs, voilà la nôtre. Qui viendra nous sauver ?

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  2. @Spider laptop,encore un commentaire pertinent!!!! Dis moi ton secret!! lol!!!!
    Je veux insister sur le côté perte de valeurs que tu as mentionné!!! Car il y a quand même beaucoup d'ivoiriens éduqués, intelligents, il y a quand même une élite intellectuelle mais qui malheureusement n'a plus de valeurs morales!!!!
    On sait tous, les dégâts que peuvent causer une intelligence mal canalisée et mal utilisée!!!!

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  3. Les africains n'ont pas de vision, c'est un diagnostic generaliste que d'affirmer cela. Si tous les africains avaient une vision, on aurait eu des problemes tout aussi dramatiques. Certains (beaucoup) africains ont des visions. Le probleme c'est que la majorite des africains n'est pas eduquee de sorte a avoir, garder et accomplir une vision uniforme. Houphouet, qui depuis sa mort a du se retourner plusieurs fois dans sa tombe aux vues de ce qu'est devenu son pays, a surement decider de reposer face contre terre pour ne plus etre confronter a pareille vue. Il avait une certaine vision. Etait ce la meilleure pour la Cote d'Ivoire? Peut etre, peut etre pas. Cependant, les ivoiriens que nous sommes se sont dument assis sur les nouveaux lauriers. On a fait de nos acquis notre futur en leurs donnant un charactere immortel dans nos esprits. Est ce que les ivoiriens eux memes avaient une vision claire? On dirait que non. Et c'est pour cela qu'on en est la. Quand on n'a pas de vision ou de destination, on s'arrete n'importe ou et n'importe quand sur le chemin des qu'on voit quelque chose d'apparement beau. C'est ce que les ivoiriens ont fait! Ils se sont arrete au developpement des annees 70 tellement c'etait beau, et ont assigne a cette periode un charactere miraculeux, et donc qui ne finira jamais. Car le miracle n'est pas fait pour disparaitre du jour au lendemain. On en a fait notre avenir, notre toujours, le reste de nos jours! Et donc, c'etait normal de s'asseoir dessus, puisque ca ne finirai jamais. Mais personne n'a pense a garder la vision et a l'accomplir. Avoir une vision c'est bien. Mais si rien n'est fait, cette vision restera dans le domaine du spirituel, c'est a dire dans la tete. Elle ne sera jamais materialisee, Non seulement il faut commencer a construire la vision, mais il faut aussi entretenir ce qu'on a construit et continuer de construire de maniere coherente et cohesive. Quand nous ne sommes pas ainsi garde au pas par notre vision, on peut se permettre le tour des hotels! Quand le peuple derriere n'a ni education, ni emploi, ni sante, et recemment ni electricite, ni eau et ni transport, il est tres facile de ne pas se rappeller une vision. Mais c'est au contraire en telle situation que le reveil doit se faire imminent! Mais la question qui demeurre est de savoir si pendant qu'il dormait, le peuple a pu au moins rever d'un pays et d'une vie meilleurs et ainsi developper une vision? Tant que la response est a la negative, le reveil sera egal au sommeil.

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  4. Il y a dans mon esprit une différence entre vision et rêve ; même si celui de Luther King est finalement devenu réalité. Mais je crois qu’il a parlé de rêve afin de donner plus de relief au message qu’il voulait porter… la vision à mon sens est selon ce que je pense un objectif à long terme à atteindre, un schéma vers lequel on se dirige. Ce schema suppose une perception à long terme des évènements ; lequel conduira à un ordonnancement des priorités de sorte à évoluer dans une dynamique de croissance. Il ne s’agit nullement d’avoir n’importe quelle vision ; mais la bonne, celle qui peut garantir un développement soutenu et durable. L’éducation, les investissements ; toutes ces choses procèdent d’une volonté d’atteindre un objectif sur le long terme. C’est ainsi, je pense, que les grandes nations se construisent. Car on aura beau faire des investissements, donner l’éducation ; si tout cela n’entre pas dans un schéma global de développement politique, économique et social bien donné, non seulement cela ne servira à rien mais on constatera un déficit d’efficience. Beaucoup de moyens seront mobilisés. Mais peu de résultats seront obtenus. C’est en effet un constat général, l’africain manque de vision. Et la Cote d’Ivoire n’échappe pas à la règle. Je tiens pour rigoureusement impossible qu’une personne dument constituée qui voit loin et veut aller loin ne ménage pas sa monture. Une telle personne est un rêveur, pas un visionnaire. Léon Tolstoi a dit un jour : « les familles heureuses le sont toutes de la mêmes manières ; les familles malheureuses le sont chacune à sa façon ». je crois que cela est aussi applicable aux nations. il n’y a pas mille manières d’être une nation forte et développée . il y a certes mille manières d’y arriver ; mais une seule manière de l’être. C’est pourquoi je dis que si nous avions la vision, la bonne, pour nous servir de boussole, il y aurait eu peu de chance que nous eussions été là en ce moment…
    Je crois par ailleurs que ce qui soutient la vision, ce sont les valeurs , ce en quoi nous croyons. Car une personne aura beau être éduquée, être dans les conditions les meilleures de vie, si elle n’a pas de valeurs, elle ne portera aucun fruit et ne sera d’aucune utilité pour sa communauté. Elle sera consommatrice, pas productrice. Alors que le développement est soutenu par la production des individus d’une même communauté.
    Du reste, je suis de ceux qui pensent que le développement, le progrès, le changement sont la chose d’une personne ou d’une poignée de personnes qui donnent l’impulsion et organise le mouvement. Je le dis souvent, la masse populaire est sans conscience et sans intelligence. Il faut des leaders ; c’est à mon avis inévitable. L’Histoire nous montre bien que même les révolutions populaires ont été instiguées par certaines personnes qui ont communiqué leur vision aux autres. Je sais, c’est d’un classique et d’un manque d’originalité criard ; mais le développement passe forcément par des autorités compétentes qui apprendront à la masse populaire à réfléchir et qui la doteront d’organes efficaces qui sauront défendre leurs intérêts. Qui en est capable ? là est toute la question…

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  5. @Spiderlaptop
    Que la vision nait dans l'esprit d'une personne habilitee (un leader) a la porter a manifestation est un truisme. Le fait d'etre habilite a quelque chose n'est pas necessairement condition sine qua non que la capacite/habilite est visionnaire, mais celui par qui nait une vision se donne les moyens de l'accomplir.
    La difference entre reve et vision est aussi evidente. Mais, le reve devient prelude a la vision pour ceux qui ont longtemps git dans l'apathie de la conscience et de la reflection. Le reve etant leur premier effort a envisager une vie meilleure, a se donner des objectifs dans la vie et realiser que le changement est imperatif. La vision ne tombe pas des nues, et le reve est un prealable a la vision en cela qu’il fait croitre en nous des objectifs alors que la vision en elle meme vient avec des objectifs propres a elle.
    Quant a l’unicite de la vision, elle est rhetorique. On peut tous defendre une meme these (vouloir d’une nation forte et prospere) par des arguments differents (decentralisation, gratuite de l’ecole, tels ou tels investissements, developpement de l’agriculture…). Le fait qu’on ai au moins des arguments (objectifs nes de reves, mais pas encore de vision) est synomyme d’un debut de reflection. Lorsque nous en sommes la, il est plus facile de se plier aux objectifs dont la portee argumentative est plus judicieuse (on passe de simples objectifs si louables soient-ils a vision) en relation a la these a laquelle nous adherons tous. “Etre une nation forte et developpee” est une vision que tout le monde peut, sinon doit, partager. La question est comment y arriver, puisqu’il “y a certes mille manieres d’y arriver” comme tu l’as dit. Combien d’Ivoiriens diraient non a une Cote d’Ivoire forte et developpee? Combien par contre parmi les mieux eduques en theorie comme en pratique pourront esquisser avec dexterite et experience le chemin qui nous y menera? C’est bien pour cela que chacun se doit de faire un effort de reflection, de s’exercer a rever ou plutot visionner un tel chemin et faire des suggestions. C’est ainsi que dans ce qui pourra tres certainement devenir un imbroglio, ou un tohu-bohu comme les ivoiriens l’affectionnent, de voix convergentes comme divergentes, que les esprits qui sont habitués a la reflection sociale et politique sauront distinguer la vision la bonne. Car le leader, celui qui a les capacites de materialiser cette vision, ne peut s’ateler a la tache sans etre reconnu comme capable de le faire. Et ce sont ceux qui sont sages en esprit qui le reconnaitront.

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